Pour bien commencer mon blog, moi la Perdrix, j’ai choisi mon magasin préféré à Toulouse : la papeterie La Mucca. Y flâner est un véritable plaisir et je pourrais y rester des heures à farfouiller sur toutes les étagères à la découverte de cahiers, jeux, calendriers, cartes postales… tous plus originaux les uns que les autres.
Présentation de la boutique :
Depuis quand ? Depuis 1998-99. Une extension depuis l’année dernière avec une petite boutique papier/carton.
Où ? 23, rue des Lois à Toulouse. Unique au monde, il n’y a qu’une boutique La Mucca, les cahiers parcourent le monde mais l’atelier et la boutique restent attachés à la ville rose. Auparavant présente sur les salons professionnels, La Mucca s’exportait jusqu’au Japon chez des revendeurs tombés amoureux des créations toulousaines, aujourd’hui il faut se rendre sur place ou passer par le site www.neomansland.fr pour avoir un produit La Mucca.
Le nom ? Roberto La Mucca pour être précis est un nom de personnage inventé pour signer toutes les créations. En italien, la mucca signifie la vache et a été choisi parce que ça sonnait bien ! Le logo de la marque est donc une silhouette de tête de vache, inspiré par une gravure préhistorique du Parc du Mercantour au Nord de Nice (d’où est natif le créateur de la marque).
Les articles ? De tout et surtout de l’original ! A la base de tout : le papier qui provient de France et qui est totalement écolo ! Coupes d’entretien des forêts, utilisation des sciures, recyclage, c’est de là que provient la matière première de tous les carnets et cahiers, qui sont créés sur place (derrière le comptoir ou dans l’atelier qui est dans la cour derrière le magasin). Plein d’idées cadeaux même pour les moins inspirés !
Une musique ? Du jazz chanté des années 50-60, du rock « soft » et quelques chants de Noël quand la fin de l’année approche. Pour une ambiance unique !
Un mot ? LIBERTE !
Le coup de cœur de la Perdrix ? Un praxinoscope. Pas de panique je vous explique !
C’est un jouet qui a été inventé en 1876 par Emile Reynaud. Sorte de mini carrousel équipé de miroirs et de dessins ; lorsqu’on le fait tourner, il donne l’illusion du mouvement. Sorte de mini cinéma, il donne vie à des scènes de la vie courante de l’époque. La preuve en images !
Son grand frère, le zootrope est son compagnon d’étagère. Créé en 1834 par William George Horner, il fonctionne avec un système de fentes qui joue sur la persistance rétinienne, donnant là encore l’illusion du mouvement. Ce sont un peu les dinosaures du cinéma !
Je vous invite à aller faire un tour dans la boutique pour pouvoir les essayer, vous découvrirez une ambiance unique, chaleureuse et n’hésitez pas à engager la conversation avec les vendeurs/artisans/conseillers qui se font un plaisir de répondre à toutes les questions (dont les miennes !). Merci à eux pour leur collaboration et la passion avec laquelle ils parlent de leur boutique.
Merci à Pierre pour les photos… 
Mais je t’en prie
très chouette début. Très agréable à lire, belle intégration des photos. Par contre, je mettrais « flâneZ » dans ton titre de page principale… pour coller avec le « SuiveZ » ^^